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CONSEILS

Cette page permet de répondre dans un premier temps à différentes questions que nous nous posons souvent lorsque le mal de dos nous tenaille, que bouger nous fait souffrir alors que l'immobilité semble nous soulager, du moins un certain temps. Il est nécessaire de prendre conscience des causes de la douleur et de pouvoir comprendre celle-ci afin de mieux la maitriser pour se débarrasser de cette peur qui nous tétanise tous.

Ces informations permettent enfin de pouvoir casser certains mythes et de permettre de mieux comprendre la nécessité de bouger. Des informations en regard des plaintes courantes prises en charge en ostéopathie sont également ici présentées, comprendre sa douleur et ses symptômes permet de vaincre la peur associée et de nous rassurer toutes et tous. 

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Douleur aïgue

Que faire en cas de douleur musculo-squelettique aiguë ? 

Repos ou activité ?

Lors d'un épisode aigu de rachialgie (douleur de la colonne) il est nécessaire de mobiliser cette dernière afin de maintenir un effet de drainage au travers de la contraction et relaxation des muscles du rachis (colonne) et des autres groupes périphériques. Il faut donc essayer de marcher toutes les 20 à 30 minutes du 5 minutes (si la douleur le permet et reste comprise entre 2 et 7 sur une échelle de la douleur graduée à 10). Si possible effectuée des petits mouvements du bassin en position alitée sur un plan dur (Sol, tapis, moquette, éviter les matelas souvent trop mous).

Chaud ou Froid ?

En plus du drainage mécanique il peut être utile d'user du mécanisme de vasoconstriction et vasodilatation. Le fait d'utiliser un ICEPACK et HEATPACK permet lors de leurs usages en alternance (3 minutes de chaque en alternance, en terminant toujours par le FROID) d'user de ce mécanisme afin de drainer les tissus qui congestionnés par le syndrome inflammatoire vont accentuer la douleur, cette dernière engendrant ou renforçant une kinésiophobie (peur du mouvement) responsable de crispation et donc de l'augmentation des symptômes.

Rappel :

1 - Débuter par le chaud ou le froid

2 - Alternance toutes les 3 minutes du chaud et du froid

3 - Durant 30 à 40 minutes

4 - Dans une position antalgique (confortable)

5 - TOUJOURS finir par le FROID

Prendre des médicaments ?

La prise médicamenteuse présente toujours des risques et contres-indications et ne devrait donc être prescrit que par un médecin. Toutefois si cette épisode aigu n'est pas le premier et qu'il vous a déjà été prescrit des anti-inflammatoires, que vous n'avez pas la possibilité de consulter votre médecin, qu'il n'existe pas chez vous de pathologies ou insuffisances étant une contre-indication à la prise de ces médicaments vous pouvez prendre ces derniers. Ils réduiront le syndrome inflammatoire responsable de la douleur et vous permettrons de bouger plus, donc de magnifier l'effet décongestionnant.

Respirez et rester calme...

Lors de douleurs musculo-squelettiques, la douleur est souvent intense et la raison de cette douleur vous est inconnue. Ce qui peut vous rendre inquiet, augmenter votre niveau de stress et ainsi augmenter la tension musculaire. Les troubles musculo-squelettiques ne sont pas des maladies, prenez donc le temps de vous mettre dans une position confortable et de pratiquer de grandes inspirations en inspirant par le nez, en gonflant le ventre, puis en soufflant par la bouche et vidant le ventre. Répéter cela autant que nécessaire.

Se rendre aux urgences ?

Les troubles musculo-squelettiques ne sont pas des maladies et il n'existe pas de risque vitaux liés à ces derniers. De ce fait vous risquez d'attendre de longues heures aux urgences dans une position loin d'être confortable avant d'être pris en charge. Toutefois si il existe des troubles sphinctériens, une anesthésie en selle (des parties génitales), une perte de force motrice, une anesthésie du membre concerné, alors il devient nécessaire de consulter en semaine votre médecin de famille, un médecin de garde ou à défaut en soirée ou les week-ends de vous rendre aux urgences afin d'obtenir l'avis d'un médecin sur ces symptômes.

Bouger

Faut-il bouger lorsque l'on a mal ?

La plus part des lombalgies dont nous souffrons au cour de notre vie sont dites communes et leurs origines (ou étiologie) sont principalement mécaniques. Ces troubles mécaniques sont souvent le fruit d'une dysfonction musculaire, d'un désordre de la fonction motrice ou d'un changement de la structure osseuse, discale, musculaire ou encore ligamentaire. Outre un syndrome inflammatoire pouvant être à l'origine d'une douleur aiguë et localisée, la majeur partie de la douleur dans ses lombalgies reste d'orde diffuse. Ces douleurs diffusent sont bien souvent le fruit d'une souffrance musculaire associée à un manque d'oxygénation des ces tissus. En effet, le bon fonctionnement de notre tissu musculaire nécessite une action alternée de contraction-relaxation. Ce mécanisme ayant une action de pompage sur le réseau veineux et permettant ainsi de décongestionner les tissus (d'évacuer le sang pauvre en oxygène afin que le sang artériel, riche lui en oxygène, puisse pénétrer dans le muscle). Ceci étant la raison pour laquelle il est important de bouger afin de faciliter l'action mécanique de pompage tissulaire. De plus l'immobilité fait souvent, à moyen terme, naître un sentiment de peur du mouvement autrement appelé kynésiophobie. Ces différents éléments sont les raisons principales pour lesquelles il est important de bouger.

En fonction de l'origine de la douleur, de la cause et du mode d'apparition, les exercices permettant de maintenir le mouvement mais aussi de renforcer ou de réduire les zones de faiblesses se doivent d'être adaptés à chaque patient et chaque cas. Sur ces différentes pages, vous retrouverez au fur et à mesure des exercices, positions et séquences en regard de différentes complaintes communes. Toutefois, il est important que ces séquences d'exercices soient discutées avec l'un de vos thérapeutes afin de les adapter au plus juste.

Cervicalgie

Qu'est-ce-qu'une cervicalgie ?

La cervicalgie est un problème fréquent, tout au moins dans les pays industrialisés, elle constitue une source importante d’invalidité. La tâche fonctionnelle du rachis cervical est de contrôler les mouvements de la tête par rapport au reste du corps. Votre colonne cervicale effectue en moyenne près de 600 mouvements par minute. En effet, les yeux et les organes vestibulaires sont situés dans la tête, les informations issues des mécanorécepteurs dans les structures du cou sont essentielles à l’interprétation des informations vestibulaires et au contrôle des tâches motrices reposant sur les informations visuelles. La cervicalgie peut donc également avoir des conséquences fonctionnelles profondes.

La cervicalgie affecte 30 à 50 % de la population générale chaque année. 15 % de la population générale connaîtra une cervicalgie chronique (plus de 3 mois) à un certain moment de leur vie. 1 à 14 % de la population active subiront chaque année des limitations d’activité en raison d’une cervicalgie. Les pics de prévalence se situent à l’âge moyen et les femmes sont plus souvent touchées que les hommes. Les facteurs de risque comprennent le travail répétitif, les périodes prolongées de flexion du rachis cervical, un effort psychologique professionnel élevé, le tabagisme et une blessure antérieure au niveau du cou/de l'épaule.

Caractéristiques cliniques

  • Les conditions de la cervicalgie se développent progressivement ou ont une apparition post-traumatique.

  • Les épisodes récurrents sont fréquents.

  • Les symptômes cliniques associés à la cervicalgie sont : une douleur et une raideur dans le cou, des maux de tête, des vertiges et une douleur irradiant vers les épaules et les membres supérieurs.

  • La cervicalgie avec apparition post-traumatique est associée à un nombre plus important de symptômes, y compris des symptômes temporomandibulaires, troubles visuels et auditifs, troubles du sommeil, et problèmes cognitifs et émotionnels.

  • Les résultats cliniques associés à la cervicalgie sont : une réduction de l'amplitude des mouvements cervicaux, une augmentation de la fatigabilité, ainsi qu'une réduction des seuils de douleur à la pression des muscles cervicaux.

  • Des comorbidités telles que l'anxiété, la dépression et la douleur due à une lombalgie peuvent indiquer des états pathologiques plus sévères.

Diagnostiquer une cervicalgie

  • Pour la majorité des conditions de la cervicalgie, les critères de diagnostic objectifs sont insuffisants. Par conséquent, les diagnostics se basent sur les symptômes.

  • L'imagerie par résonance magnétique (IRM) diagnostique est utile pour les troubles spécifiques, tels que la myélopathie et pour les patients sévèrement atteints, mais elle n'a qu'une valeur limitée pour la majorité des troubles de la cervicalgie.

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